Monstrueuses lorsqu’elles ne font qu’un,
Se divisant convulsivement,
En symbiose quand elles se retrouvent ; 
Les tableaux sont changeants, le rapport à l’autre constamment présent.

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Marthe et Elda jouent leur accord imparfait dans leur absurde réalité. Elles se laissent deviner à travers un langage et une gestuelle pleins de tics et de tocs ; on se taquine, s’imite, se coince, se confond, s’entremêle, fusionne et se perd à nouveau. C'est dans le rapport à l'autre qu'on prend forme.

L’embrouillamini mené à son paroxysme en devient cohérent : "un gros bordel organisé" . Ainsi la vie.

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A-t-on besoin de l’autre pour se trouver soi-même, se construire, s’épanouir ?
Parlons-nous d’individualité ou d’identité complexe ? Vivons-nous simplement par notre existence propre ou essentiellement à travers le rapport et le regard des autres ?
Quels sont les mécanismes dans ce rapport à l’autre : s’imiter, se distinguer, s’influencer, s’accompagner... Sont-ils conscients ou non ? Voulus ou subis ?  Plaisants ou douloureux ? Quelles en sont les limites ?

Nous parlons, à travers ce duo, du corps social et des relations qui s’y tissent à deux dans l’amitié, le couple, la famille, entre collègue, etc ...

Le travail d’exploration par le corps nous permet d’atteindre de nombreuses sphères inconscientes qui touchent à l’émotion, la réaction, la sensation chez nous et chez le spectateur. 

Le binôme crée une mixité des genres et des esthétiques en usant de la danse hip-hop et contemporaine, du cirque et du théâtre physique. Grâce au travail d'exploration par le corps Marthe et Elda atteignent de nombreuses sphères inconscientes qui touchent à l’émotion, la réaction, la sensation sur scène et chez le spectateur.

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